Ocarina of Time - RPG

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 On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours

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Toxic

Toxic


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Date d'inscription : 11/11/2012

On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours Empty
MessageSujet: On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours   On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours EmptyDim 11 Nov - 1:37

On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours Sans_310
"Hey...J'aimerai bien savoir...La différence, entre le blanc et le noir."

Toxic, juste Toxic

Identité
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▬ Race : Je ne suis qu'un monstre parmi tant d'autres. Juste disloqué et détruit.
▬ Métier : Je tue, à ton avis ? Servante de la famille royale...Haha.
▬ Clan : Ténèbres. On ne change pas sa nature malgré les années qui passent.
▬ Âge : Inconnu, oui, inconnu, on pourrait dire "jeune et belle", ou "ridée et dégarnie". Mais je vous susurrerai à l'oreille : Ma peau est de craie, et mon âme est vieillie. Simple fantôme d'une pauvre nuit.
♠Caractére et Physique♠

On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours Sans_313

Noir. Il fait si noir. Rien ne transparaît dans cet univers, sauf l’obscurité. L’immense obscurité, froide et infinie. Elle est si puissante, si belle et malgré tout si monstrueuse. Morte, et malgré tout vivante. Oui, j’ai bien dit vivante. La vie transparaît dans ces ténèbres si glaciales. Ouvrez les yeux, respirez, après tout, rien ne vous tuera, sauf peut-être sa folie. La folie de son existence…Lumière. Un rideau pourpre apparaît, brise le noir et s’ouvre. Oh, il s’ouvre et laisse passer un faisceau de lumière, il effleure une surface noire, il caresse une silhouette, ta silhouette, ton ombre, ta malédiction.

Un doigt, puis deux, sur une surface exquise. Longs doigts de pianiste sur un piano fantôme. La mélopée s’enivre, la musique commence et dans le rouge de tes cheveux, notre sang ne fait qu’un tour. Douce promenade, petit espoir qui fait courber tes épaules un peu maigres. On ne voit que ton dos, et pourtant, on s’étreint de tant…de simplicité et de torture mélangées. Toxiquement toxique, petite Toxic. Que disais-je ? Oh oui, que disais-je…Et toi, que dis-tu ? Tes lèvres s’ouvrent, mais aucun son ne semble y sortir. C’en est presque triste. L’inconnu s’approche, il sait que c’est un rêve, mais il veut savoir, il veut savoir pourquoi le piano parle pour toi, pourquoi chaque touche semble pleurer ton sort. Une musique si douce et si prenante, si délicate et lancinante…Une touche, puis deux, puis trois. C’est mécanique, n’est-ce pas ? Oui, une machine, une boîte à musique vivante, aux bras trop longs, aux cheveux trop rouges, à la peau trop blanche…La mélancolie d’une mélodie.

Tes cheveux effleurent ton dos dénudé, ta nuque insalubre, tes courbes un peu enfantines. Ta peau est de craie, ta peau est lumière, tu reflètes le peu de vie présent, et la musique parle pour toi, oh elle parle pour toi. Tu n’es ni belle, ni laide, ni vivante, ni morte, tu es juste là, sans être là. Un monstre sans monstruosité, Une monstruosité sans monstre. Un chaos noirâtre. Noir. Ses iris fixent tes doigts dansants, tes doigts courbés comme des griffes. Dangereuse et fantomatique. Tu ne souris pas, ton regard vide observe le sol, tes pieds, et peut-être ces poignets et avant bras recouverts d’écailles. Que disions-nous ? Un monstruosité sans corps. Et pourtant, ton corps se rapproche tant du monstre. Tu as l’air si humaine, Toxic, si humaine et malgré tout si inconsciente de ton sort. Une chose ballotée par les flots, au physique banal, si l’on peut dire. Seule ta peau et ton regard semblent les choses qui te rendent anormale aux yeux de tous.

Mais après tout, Noir, qu’est-ce que la réalité ?


Dis-moi, pourquoi joues-tu du piano face à cet inconnu ? Certainement pas pour lui, non, tu le fais pour moi, n’est-ce pas ? Car tu sais que je hais ta mélopée, ta chanson, ta lumière, tu le sais, et tu t’en sers contre moi, pour me voir souffrir, ressentir ta douleur infâme. Oh, tu veux la partager cette douleur ! Avec moi, avec eux, avec son cœur. Eve, brisons donc ta raison, pour mieux te noyer dans ta folie. Oh, tu m’as bien entendu, je t’ai appelé Eve, et ta violence exercée sur les touches ne fera que m’enivrer plus encore. Eve…Eve…Trois pauvres lettres résumant ta vie et sa finalité. Tu es à moi, et tu le sais, tu n’es qu’une discordance de plus dans mon plan. Une discordance si jouissive, ô je tiens tant à toi, à te faire souffrir. Observer ton âme se lacérer elle-même dans les rêves que je te fais subir. Rire de tes mains recueillant tes larmes de souffrance, oui ma chère, voici ta sentence. La sentence d’une nuit.

Revenons à cet inconnu qui ne connaît pas encore la fin de son songe. Il s’imprègne de ta musique, du piano, de l’obscurité lumineuse que tu arbores. Il fixe ce petit visage coupé au couteau, ces mains ressemblant à des serres, ce corps à celui d’un loup amaigri par les années. Il n’a pas tort, car tu me ressembles, Eve, tu me ressembles et c’est peut-être ce qui te fait souffrir le plus.

Son œil plonge dans le tien. Asymétrie parfaite. Un regard en amande, étincelant, vif malgré l’impassibilité de ton visage. Bleu, et vert. Abysses insondables, terre sans fin. Plongeant et infini. Venimeux et dangereux. Ils reflètent tes émotions, oh oui, ils reflètent ta hargne en cet instant, comme ta musique. Non, je ne te laisserai pas, Toxic, ma Toxic. Je ne te laisserai pas fuir, je te noierai dans tes mensonges pour mieux utiliser ton cadavre à mes fins. M’échapper n’est pas une option, tu ne peux que subir, oui, subir…L’inconnu comprend que ce n’est pas un simple rêve. Sa paume effleure la tienne, comme pour te rassurer.

Finalement, le rêve pourrait n’être qu’une réalité.

Ta main se plante dans la sienne, ton silence devient sourire. Ce n’est pas toi en cet instant, mais bien un autre. Mais bien moi, le Noir. Noir qui dévore son corps, qui rend l’obscurité violente et affamée. Une obscurité qui l’englobe tandis que ses iris plongent dans les tiennes, plongent dans ce bleu insondable devenu d’un sanglant rubis. Un sourire aux dents pointues, un sourire qui disparaît tout autant que l’inconnu dans les ténèbres. Tes jambes tremblent, tes coudes appuient sur les touches, tes mains empoignent ton front et tes cheveux et tes larmes ne font que tomber.

Encore un, encore un autre que tu viens de détruire, Noir. Dans la réalité d’un songe.

Chut, mon enfant, chut. Laisse-toi bercer par l’espoir pendant que j’utilise l’évidence pour t’égorger…Entre tes deux seins, sur ce pauvre cœur qui bat, la griffure d’un monstre s’illumine. Mon emblème devient liquide et se répand sur ton corps. La fumée si putride danse autour de toi, oh, danse et t’englobe pour mieux te faire oublier le rêve et la réalité. Pauvre Eve. Pauvre Toxic. Je sens que mon amusement saura t’amener vers une mort utopique.

Et le Noir s’en fût.



♠Capacités♠


On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours Sans_314

Beaucoup suppose que le noir et le blanc ne peuvent se mélanger, sauf pour donner une matière informe, neutre, sans vie qu'est le gris. Oui je parle des couleurs, mais je parle aussi des notions, celles de ténèbres et de lumière. Imaginons que la lumière puisse être une nourriture, principale à la survie de l'ombre, mais tout aussi bien sa faiblesse et son assassin. C'est comme si vous entriez la main dans la gueule d'un lion pour vous sustenter de son gosier, et qu'en même temps il y avait le risque qu'il vous dévore. Un équilibre que l'on doit remettre en question, n'est-ce pas ? C'est pourtant la rationalité du monstre qui m'habite, et qui se nomme Noir. Nom bien simple pour cette entité trop complexe. Oui, complexe, car il s'agit d'un monstre que peu on put observer dans sa totalité, non pas parce qu'ils sont morts, loin de là, mais parce que Noir aime le mystère, et préfère qu'on le définisse comme "un être brumeux et vif, un brouillard sans âme aux iris d'un sanglant abysse" qu'un simple monstre aux allures canines. Bref, il aime la magie et ses penchants qui rendent l'humain bien plus faible encore qu'il ne l'était déjà. Ah oui, ses pouvoirs, mes pouvoirs, rien de bien compliqué...Ou peut-être que si. Déjà, reprenons depuis le début, voulez-vous ?

Noir, depuis sa création, depuis qu'une des déesses l'avait crée comme un être de lumière, était d'un blanc immaculé, un loup à la taille imposante et aux yeux d'un bleu glacial, au pelage plus doux que de la soie. Il possédait des pattes griffues, écailleuses, ressemblant à des serres, et sa fonction d'après la rumeur, aurait été de protéger les rêves des déesses ainsi que ceux de leurs créations. Mais, ce n'est qu'une simple rumeur, sur une entité peu jouissive. Et puis, Noir s'est questionné ; pourquoi l'avait-on crée ? Pourquoi devait-il être le simple chien ? Il commençait à ne pas aimer sa place, à ne pas aimer que chaque personne s'éveillant du rêve l'oublie et ne le remercie pas. Il voulait de la gratitude, il voulait exister autrement que comme une simple légende de deux lignes écrite dans un vieux bouquin que l'on n'ouvrait jamais. Pourquoi n'avait-il pas des vitraux racontant sa bataille contre les mauvaises songes, le sang et la raison qu'il a versé ? Il en avait assez, oui assez ! Et la folie le prit, sans autre forme de procès. Elle le prit quand Ganondorf arriva pour la toute première fois.

Ancienne forme de lumière, forme de Toxic :

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Noir voyait ce démon comme sa rédemption, la possibilité d'une évasion. Il lui prêta allégeance, il lui devint plus fidèle que jamais, tel un chien avec son maître. Il pensait gagner une liberté en quittant les déesses, mais il la perdait, au profit d'une laisse bien serrée. Noir sombra et il ne se l'avoua jamais. Son apparence changea. La lumière devint ténèbres, il finit par ne plus supporter la moindre notion d'espoir, de joie, de bonheur. Tout ce qui était lié à la lumière, à celles qui lui avaient donné la vie, semblait le pourrir. Il finit par vouloir les dévorer, plus que tout au monde. Dévorer la lumière, pour devenir plus puissant dans l'ombre. Il était définitivement perdu.
Son apparence changea donc. Ce corps massif devint plus maigre que jamais, son poil crépu, ses yeux d'un rouge horrifiant, son nez fin, ses oreilles tout autant. Sa queue s'allongea, devenant aussi vive qu'un fouet et ses serres ne restèrent présentes qu'à ses pattes avants, noires, acérées, lui permettant de prendre des objets, de crever des yeux, de s'accrocher aux arbres, à toute matière rugueuse. Ses pattes si fines se couvrirent d'écailles assez solides pour les protéger d'un coup de poignard ou d'épée, car après tout, ces quatre membres sont ce qui lui permettent de survivre, de combattre et surtout de courir aussi vite qu'un guépard. Lui qui avait été taillé pour la force devint expert en agilité, vitesse, et ruse. Il devint si fin, qu'on aurait pu le voir planer lorsque la brise était trop forte. Effleurer son pelage, et il disparaissait au lointain, agile, menaçant, léger, ténébreux, et un sourire fou remonté jusqu'à ses oreilles, une trainée de fumée noirâtre et putride comme seule trace de son passage. On pourrait le comparer à un serpent, tant il est silencieux et sournois, sa queue sifflant dans l'air tel un glas. Mais il n'est pas assez silencieux et patient pour cela. Il aime se jeter sur une proie, la coincer au sol, ouvrir la gueule et laisser ses dents effleurer la jugulaire de la victime, plonger ses yeux affamés dans ceux apeurés de sa prochaine nourriture. Oh oui, il adore ça, et c'est ce qui le perd la plupart du temps ; l'observation de sa propre horreur. Il n'en ai tout du moins pas indestructible et ce n'est pas sa principale fonction, dirons-nous, la principale je vais vous la conter. En attendant, sachez qu'un simple coup d'épée bien placé peut le tuer, comme une balle entre les deux yeux. Ses écailles ne s'étendent qu'à ses pattes et le reste est aussi fragile que de la porcelaine.

Nouvelle forme de Noir :

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Mais après tout, pourquoi pas ? Oui, la notion physique même qui le représente peut-être tuée, néanmoins il peut revenir à la vie. Comment ça ? Ah, ce n'est pas si simple. Il ne peut pas vraiment le faire tout seul, il faut que quelqu'un aux pouvoirs puissants puisse l'appeler, et pour le moment seul son maître Ganon l'a ramené à la vie. C'est aussi pourquoi Noir lui a prêté allégeance ; pour ne pas rester qu'un simple fantôme oublié dans l'éternité.
Son véritable don reste le même que lorsqu'il était aussi blanc que l'innocence. Pardon ? Ah, le contrôle du rêve...Noir est une entité assez légère pour s'engouffrer dans le sommeil des personnes, de là il peut fouiner leurs songes et leur mental, de là il sait qu'il peut faire en sorte qu'on ne puisse l'oublier à jamais. Imaginez-vous dans un rêve, un rêve habituel, sans réelle logique, un décor que vous connaissez, et bien voilà, ce rêve est crée par vos souvenirs, et Noir, lui, il peut tenter de les lire, il lui faut pour cela qu'on lui laisse le passage, comment s'y prend-t-il ? Là est l'horrifiante nouveauté de son don.

Votre rêve devient tout à coup bien étrange ; entre votre mère qui vous demande encore de manger vos petits pois quand vous aviez cinq ans et votre boss qui vous confie une information secrète, vous remarquez la présence d'un être encore inconnu au bataillon. Il est noir, brumeux, avec deux yeux rouges plus qu'inquiétants. Félicitations, vous l'avez vu, et c'est peut-être ce qui vous perdra. Le rêve tremble, votre sommeil semble vous déranger ; il y a quelqu'un d'autre dans votre cerveau et vous le sentez, c'est douloureux. Peu à peu, tout s'écroule, les décors semblent gobés par les ténèbres et un autre s'offre à vous. Désolé, immense, sombre, sans vie, avec de la lave en fusion un peu partout et quelques simples cascades d'une eau non potable je vous préviens, un ciel sombre et bien gris ; bienvenue dans le rêve de Noir, l’Éternel, ce monde qui lui appartient. Éternel peut être comparé à un virus qui s'implante dans le rêve de la victime si jamais celle-ci remarque Noir. Éternel recherche l'information que souhaite Noir, et n'obéit qu'à celui-ci, qu'aux ténèbres. De là, Noir apparaît dans sa totalité, dans sa vraie forme. Et oh surprise ! Ses babines bougent, son sourire s'étire ; il peut parler tel un humain tandis que dans la réalité, il ne fait la conversation que dans votre pensée. Il susurre, et étrangement, il sait des choses sur vous qu'il ne faudrait pas savoir. Éternel fait son œuvre et retranscrit dans l'âme de Noir les informations qui lui seraient utiles à la torture de votre esprit. Oui, la torture, la torture par la mémoire et le songe...

Noir dans les différents aspects d'Éternel :

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Tout commence. Déjà, il vous somme de lui donner l'information qu'il souhaite ; après tout étant un assez bon feignant, s'il a moins de boulot à faire tout va pour le mieux. Si vous refusez, le combat commence. Il s'aventure dans Éternel, tel un jeu, avec vous, et si les dégâts physiques qu'il vous fait subir dans le rêve ne vous atteigne pas dans la réalité, ce n'est pas la même chose pour lui. Tranchez-lui la tête et il en sera fini de Noir, le voyageur des songes. Noir utilise vos souvenirs pour créer des objets utiles, telle votre mère, telle une situation passée, tel un monstre composé de vos souffrances et de vos remords, une chose infâme qui souhaite vous torturer par le souvenir, par le rêve, pour faire courber l'échine à votre esprit. Son objectif ? Vous rendre fou et ainsi accédé à l'information désirée. Ce rêve n'a de temps imparti que celui du réveil. Si quelqu'un vous secoue pendant votre sommeil, Éternel s'écroule, se détache, et Noir disparaît, il aura échoué. Il ne peut pas vous tuer dans ce songe sans avoir le temps nécessaire, le temps nécessaire pour utiliser votre corps afin de se créer, une brume noire, lourde, aux dents acérées, juste au dessus de votre lit, qui finalement vous englobe afin de dévorer votre lumière, et votre corps tout entier ; il ne resterait plus rien de vous. Mais cela prend du temps, trop de temps, et chacun peut se réveiller d'un mauvais rêve s'il en éprouve réellement l'envie...

Voici Noir en son grand complet. Une entité aussi maléfique qu'une autre, joueuse, fourbe et rusée, dont le monde Éternel a des règles qu'il se doit de vous énoncer, des règles qu'il suit à la lettre, alors, ne tentez pas de tricher, ou bien il se fera une joie de vous torturer plus sadiquement encore que d'ordinaire ; il n'aime pas tricher. Cependant, Noir est devenu défectueux, quelle est l'histoire ? Haha...A force de vouloir devenir indépendant, on finit par faire une bêtise, et cette bêtise fait de vous un monstre "défectueux".

Ganondorf a été scellé tant de fois, et l'une d'elle a duré si longtemps, que Noir en eut assez d'attendre qu'on le réincarne. Il tenta de le faire seul. La malchance ou la chance, à vous de voir, l'amena à se réincarner, certes, mais dans le corps d'un nouveau né ; Toxic. Oh, elle ne s'appelait pas ainsi avant, mais c'est une autre histoire. Sa mère en lui donnant vie, la prit dans ses bras et c'est alors qu'elle vit la marque griffue de Noir, d'un monstre, sur le cœur de l'enfant, et surtout, ce sourire aux dents acérées sur le visage du poupon, un enfant normal ne devrait pas avoir de dents...Elle hurla, et c'est ainsi que Noir s'éveilla. Petit à petit, il prend possession du corps de la jeune fille, il rallonge sa durée de vie, il essaie de dévorer sa lumière pour prendre sa place et récupérer son corps et ses vrais dons. Ce processus est lent, et la lumière est plus tenace, ou plutôt ses ténèbres sont moindres. Il empoisonne l'enfant, la torture, veut l'exécuter pour mieux prendre sa place. En attendant, voici les conséquences de sa folie.

Noir apparaît dans les rêves des gens, mais il semble moins puissant qu'avant, un simple fantôme qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, peut être dérangé par son hôte, Toxic, qui envenime le cerveau du rêveur pour tenter de contrer Noir. Elle est faible, mais dérangeante. Et si elle gagne, il en sera finit de lui. C'est pourtant le deal entre les deux entités, comme le deal d'accorder trois jokers à cette chère Toxic. Trois jokers qu'elle peut utiliser pour que Noir l'aide dans une tâche ou la laisse faire, mais pas de triche, après tout, c'est le jeu. Et sinon ? Plus le processus avance et plus Toxic ressemble à Noir. Par exemple, elle est devenue plus fine que d'ordinaire, et ses mains deviennent des serres, son épiderme sur ses bras devient écailleuse, des écailles qui lui servent de protection. A part ça ? Le temps du rêve est limité, pour Noir, et Toxic a reçu quelques "avantages" du monstre qu'elle commence à devenir.

Parfois, sans raison, elle devient un loup, un loup blanc, un monstre...Qui ressemble étrangement à l'ancienne forme de Noir, celle qui était fidèle aux déesses. Cependant, ses pattes avants ne sont pas des serres, mais ses griffes sont si noires et longues qu'elles en sont tout aussi meurtrières. Son pelage est certes blanc, mais des plumes sortent de sa crinière blanche. Ses sens sont améliorés, telle que sa vue, sa nyctalopie, sa possibilité à se faire discrète, à chasser, à sentir des traces, bref, les sens d'un loup. La jeune femme peut prendre cette forme pendant un temps imparti qu'elle ne connaît pas ; cela peut durer trois jours comme deux minutes. Noir peut aussi prendre sa véritable forme, mais dans un temps imparti et exact de dix minutes. C'est ainsi, il est devenu défectueux, et je ne pense pas qu'il sera à plaindre. Après tout, son objectif est de tuer celle qu'il hante, et son don qui lui permet de survivre est bien la hantise : essayer de toucher le corps qu'il occupe, de le tuer, de tuer Toxic, et voilà qu'une vive douleur empoigne votre cerveau. Noir s'est importé en vous, il lacère votre âme avec hargne, il perd de l'énergie, il se blesse pour protéger Toxic, afin qu'elle ait le temps de fuir puis il revient en elle, épuisé. Et puis, Toxic lui rend bien sa douleur, car en espérant, elle ne fait que le faire souffrir, en utilisant la lumière, en utilisant la joie, le rire, les bons souvenirs et le son d'un piano, d'un doux piano pour le torturer...Oui, espérer, rappeler vous de la chaleur et du don des Déesses, et je vous promets que vous ferez fuir Noir de votre âme, lui, celui qui a refusé cet amour. Il le lui rend bien, et cette lumière qui semble tant le blesser, il cherche à l'éradiquer. Si une trop grande source de celle-ci se trouve proche de Toxic, Noir cherche à sortir et la souffrance se fait plus vive que jamais, elle crache un liquide noirâtre, elle se plie en deux, elle essaie de le contenir pour l'empêcher de sortir, allez savoir avec quelle sauvagerie il essaierait de détruire la source de lumière...Contradiction et dépendance.



♠Histoire♠



On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours Sans_315

"Dis-moi, Eve, pourquoi es-tu née, si ce n'est pour me pourrir l'existence ?"

Il avait les yeux dans le vague, un peu absent, un peu oublié dans son fauteuil grinçant. Il ne te regardait pas, en murmurant ces mots, et c'était peut-être le plus douloureux pour toi ; qu'on te pensa inexistante. Car tu existais, tu le savais, quand tu observais ton reflet, quand tes petits yeux de poupon fixaient tes bras, tes poignets, tes petits doigts boudinés. Tu ne comprenais pas pourquoi cette femme t'ignorait, et pourquoi cet homme t'en voulait. Qu'avais-tu fait, si ce n'est être née ? Jusqu'à tes cinq ans, tu as vécu ainsi, ignorée de ceux qui t'ont offert la vie. Tu restais dans ta chambre, il t'était interdit de sortir, tu devais seulement observer par la fenêtre les autres enfants jouant sur les pavés de la ruelle. Ils couraient, ils riaient, ils souriaient, mais aucun ne levait les yeux pour t'adresser cette joie que tu enviais, non, tu n'existais pas, par-delà ces quatre murs, et même à l'intérieur. On te plaça à cet endroit, et on te força à regarder le dehors, à tes trois ans, avec comme simple parole "Apprends à être une bonne enfant." Pourquoi ? Parce que tu n'étais pas une bonne enfant ? Qu'avais-tu fait de mal ? Tu ne savais pas, mais eux savaient, et comme c'était les dieux, tu n'avais pas le choix, tu subissais sans broncher, de toute manière, tu ne savais pas parler, ça réglait la question.

On ne peut pas vivre seul toute sa vie, sans tomber dans la folie. Heureusement toi, tu n'étais pas si seule, et tu n'étais pas affamée. Certes, tu ne sortais pas de cette pièce, mais les repas arrivaient comme par magie dans l'entrée, glissés par dessous la porte vieillie par les années. Tu les partageais avec lui, oui, lui, ou plutôt moi, si je puis dire. Ne comprenais-tu pas que c'était le fait de me voir qui avait une part importante dans les raisons de ton sort ? Tes yeux attendaient l'apparition, cette forme noire qui, dans la lumière du jour, s'épaississait et devenait un pelage ébène et crêpu. On aurait dit un animal. Savais-tu, Eve, que je détestais le surnom que tu me donnais ? "L'animal". Aujourd'hui, je pense qu'entre nous deux, c'est toi la plus animale, la plus brute et sauvage, la plus hargneuse et bestiale. Mais reprenons, tu me parlais, je ne te répondais jamais, tu me chuchotais tes désirs, tes souhaits, tes peurs, tu tentais de m'effleurer sans pourtant y arriver, après tout, je n'étais qu'un fantôme de ton esprit, personne sauf toi me voyait. On te croyait malade, ta mère le pensait, depuis ta naissance, depuis qu'elle a vu mes yeux sadiques à travers les tiens, et tes dents pointues dans un sourire horrifiant. Elle venait de mettre au monde un monstre, elle, l'humaine. Et elle s'en voulait d'avoir pêché.

Personne ne sut ton existence, pas même ta sentence. On te disait morte née, mais rien n'était mort entre les quatre murs de ta chambre. Non, la vie battait son plein, ton imagination débordante t'amenait dans un autre univers, un monde coloré, un monde où tu existais, sans nul doute. Puis, ta mère ouvrait la porte, le grincement faisait fuir ce songe et la réalité te frappait de plein fouet, sans autre forme de procès. Mais tu n'as jamais pleuré, ton âme d'enfant te l'interdisait, tu souriais, tu demandais du réconfort ; tu n'obtenais qu'une mimique de dégoût de la part de cette femme. Quand j'y pense, cela me révulsait. Oui, ça me révulsait de te voir espérer un quelconque signe d'affection sur son visage, comme de la voir reculer face à ta monstruosité. De toute manière, qu'en avais-je à faire ? Rien, le processus de possession avait commencé dès l'instant où tu étais née. Je n'aurais même pas du me montrer à tes yeux candides. Et pourtant, je trouvais cela amusant, oui, amusant...Amusant de te voir contenir tes larmes, amusant de te fixer en train de parler à un fantôme, amusant d'observer ton incapacité à dormir, tant de questions qui assaillent ton petit cerveau. Oui, c'est amusant, de te voir vivre et mourir en même temps, de voir que nous nous ressemblons à peu de choses près, de voir que finalement, l'homme haïra à jamais le monstre, et ne le verra que comme une immonde bête déchue. Serait-ce de l'expérience ? Oui, je le sais. Qu'importe ce que je faisais, autrefois, jamais l'Homme ne me remercia, et pourtant je vivais pour lui, pour le rendre heureux...N'en avais-je pas le droit à mon tour ? Ils détestent notre manière de vivre, ils détestent notre "monstruosité", mais ce sont eux, les barbares ! Et tu le sauras bien vite, Eve, Toxic, tu le sauras si vite que tu en perdras l'envie de croire que tu pourras être aimée comme une humaine, et non un monstre. Il va falloir t'habituer à ce rang, ma chère, et vite, sinon, tu risques de finir à la casserole, hihi !

Où en étions-nous ? A l'enfance de l'enfant, oui, à l'enfant d'une enfance. Tu habitais dans la citadelle d'Hyrule, la capitale, tu n'avais jamais vu les campagnes, les villages, la plaine, rien sauf ces pierres et ces marchands, le commerce et la musique. Une jolie ville, Hyrule, la belle Hyrule, abritant la famille royale, mais je ne comprends toujours pas ce que vous autres humains trouvez de bien dans ce lieu...Vous habitez les uns sur les autres, sans espace, sans harmonie, avec la crasse et la peur du crime. On ne peut pas courir sans se prendre les pieds dans ceux de quelqu'un, on ne peut pas voir l'horizon, on ne peut rien faire dans votre citadelle ! Rien d'assez beau à mon goût...Oh, ne croyez pas que je parle sans connaissance de cause. Quand Ganondorf régnait sur ces terres, bien avant notre temps, j'étais là, et j'ai vu ces hommes effrayés nous pourchasser, l’œil affolé. Oui, quand notre seigneur fut vaincu, vous nous avez méprisé des années, des siècles durant, sans pour autant tenter de comprendre notre nature. Combien de fois ai-je été chassé des jours et des nuis entières juste pour que l'on rapporte ma tête sur un pic ?! Vous n'êtes que des barbares...Et Eve l'expérimentait déjà, car dès sa naissance, vous lui avez donné l'étiquette "monstre". Pourquoi, parce que ses yeux sont asymétriques ? Parce que son corps prend ma morphologie ? Parce qu'elle ne se comporte pas comme les autres enfants ? Je pourrais dire la même chose de vous, après tout, vous êtes tout aussi animal que moi...Eve, tu ne t'es jamais plaint d'être rejeté, tu ne t'ai jamais laissé happer par les ténèbres, et les déesses savent que je le souhaite plus que tout, pour te supprimer, pour obtenir ton corps et retrouver ma liberté. C'est peut-être parce que l'on se ressemble, que j'ai été transféré en toi, qu'en penses-tu ? Oui, je n'éprouve pas de pitié malgré mes mots pour te défendre, pour te raconter, car je pense à moi avant tout, comme tu penses à toi avant tout. C'est une guerre, entre nous deux. Entre moi, le voyageur des songes, et toi, l'Hylienne devenant peu à peu un monstre.

Tout allait si bien en ces terres, que parfois tu te demandais si on t'avait réellement oublié. Après tout, personne ne te parlait, et tu grandissais sans la moindre compagnie, exceptée la mienne. Mais qui voudrait comme simple compagnie celle d'un monstre sans parole ? Tu t'en moquais, tu avais juste quelqu'un à qui raconter ce que tu avais dans la tête. C'était le principal, juste le principal ; ne pas sombrer dans les couleurs ternes, dans un noir trop lourd et immonde. Je pense que je t'ai haï, pour cette façon d'agir, comme si je n'étais qu'un simple défouloir. Pourtant, tu n'étais qu'une enfant, et malgré cette excuse, je t'aurai bien dévoré. Mais je ne pouvais pas, car si tu mourrais, et même en ce jour, si tu meurs, je serais complètement anéanti, et vice versa.

A tes cinq ans, ton univers changea. Tu entendais les pas dans l'escalier, on aurait dit ta mère. La porte s'ouvrit ; effectivement, tu ne t'étais pas trompée. Les lumières dansaient derrière la fenêtre, cette nuit-là. Il faisait froid, ta pièce n'était pas chauffée et tu grelottais dans ta couverture, sur ton lit un peu sale, comme une pauvre damnée. C'était l'hiver, un affreux hiver. La neige frôlait la vitre, tombant doucement sur le rebord. Elle rendait plus clair le mur d'en face, un mur gris l'été, et luisant en ces jours-là. Parfois, le soleil effleurait cette façade, et tu pouvais le voir, dans cette ruelle, tu pouvais observer cet astre caresser les recoins de ta chambre. Tu passais ta matinée ainsi, à examiner la trace du soleil sur les murs. Ta mère a observé la fenêtre, puis a fermé les rideaux avant de déglutir en t'observant. Puis, elle est repartit. C'était juste un simple rideau fermé, mais tu savais que quelque chose n'allait pas, et c'est cette nuit là, que tu quittas tes quatre murs.

« Maman ? »

L’horloge tique, l’aiguille frappe. Doux son de minuit. Minuit de l’agonie. Agonie éternelle. Éternel soupir. Souffle illusoire, peut-être un manque d’espoir ? Eve a peur, c’est une enfant, elle a cinq ans. Eve pleure, elle est idiote, et il est temps. Le temps de payer ce qu’on lui a offert, le temps de faire face à un destin décidément bien joueur. Pauvre, pauvre, pauvre petite poupée rouge. Elle ressemble à sa mère, aussi minuscule et fragile. Elle ressemble à son père, musicienne dans l’âme, imagination débordante, peut-être un peu trop qui sait. Tu te souviens de ton rêve de cette nuit, Eve ? Ta dernière nuit d’enfant.

C’est tragique.

Elle ne se souvient pas, mais moi, je me souviens, je le raconte, je le sens, dans mes tripes, ce qui va se passer, mais je ne peux rien y faire ; l’innocence sera de toute manière volée. Pauvre enfant, pauvre Eve. Fermez les yeux, et ressentez ces mots, respirez-les, imaginez, car cet instant sera le seul durant lequel vous serez en contact avec la réalité, celle d’un petit pas sur le parquet grinçant, dans la nuit noire d’un jour d’été, une simple enfant de cinq ans.

« Maman ? »

Tu répètes à jamais ce nom, inquiète. Tu ferais mieux de l’être. Pourquoi ne pouvais-tu pas rester dans ton lit, à poursuivre le lapin de tes songes, à protéger cette délicate fleur qu’est ton innocence…Ah, Eve ! Il ne t’aurait jamais vu, si tu n’étais pas descendue. La pendule sur le mur continue sa danse, dans un silence de moins en moins présent. Une bouille d’enfant, une mine fatiguée, un lapin dans les yeux. Eve s’avance, Eve dépasse le mur, Eve n’entend plus la pendule cliqueter, la pendule de sa rationalité. Ce son si doux, tu l’écoutes encore, dans tes rêves, sans comprendre d’où il vient. Pour toi, il n’est que mensonge ; pourquoi ne peux-tu donc faire face à la réalité ? Eve, n’avance plus. Eve ne va pas dans la cuisine ! Eve, n’y vas pas, je t’en prie ! Remonte, Eve ! Eve, non, ne pousse pas cette porte…

« Maman ? Papa ? »

Ploc.

La poupée a marché dans quelque chose de visqueux, un peu chaud, presque doux. Elle aime bien cette sensation, l’odeur aussi, comme du fer. Eve aime beaucoup le son du fer, alors le goût doit être bon aussi, n’est-ce pas ? Eve ne pense qu’à manger, même maintenant. Pauvre Eve. Les hurlements sont dans la cuisine, finalement l’innocente lève les yeux vers le plan de travail. Te rappelles-tu, Eve ?

C’est détestable.

Moi, je me souviens de la réalité. Moi, je reconnais les traits de la scène. Ils sont inscrits dans ma rétine, au fer rouge. La lune a éclairé la scène, témoin silencieux d’une petite tragédie, d’un rien sur cette planète. Après tout, les enfants meurent de faim, après tout, les fusils tirent, les têtes explosent, les nouveaux nés sont noyés, alors qui serait attristé par l’histoire d’Eve ? Eve, la fille qui a vu son père crucifier au mur. Eve, la fille qui a vu sa mère crucifier sur le plan de travail, le cul occupé par un homme en noir. Un homme bavant, puant, suintant de sueur par tous les pores, les lèvres retroussées pour laisser ses dents mordre son menton face au plaisir intense que le viol lui procure. Tu te souviens, Eve ? Ta mère, elle pleurait, du scotch sur les lèvres, son corps nu subissant les va-et-vient de ce cauchemar naissant. Une substance blanchâtre se mélangeait au sang ; oui Eve, la texture que tu aimais bien sur le sol, c’est le pourpre de ton père éventré sur le mur, et la senteur venait de son estomac sur lequel reposait ton petit peton d’enfant.

« Maman… »

Il n’y a pas de mots pour décrire ton visage, c’est peut-être ce qui a scellé ton destin. Eve…Il t’a vu cette nuit là, dans la pénombre de l’entrée. Tes cheveux sanglants retombaient sur tes épaules contractées, épousant les courbes de ton visage pétrifié. Quel est donc ce regard ? Cette enfant n’a pas l’air là, elle observe sa mère, cette femme qui la supplie de fuir de ses yeux larmoyants, mais rien n'y fait. La poupée a trop peur, on dirait que l’estomac sur le parquet emprisonne son pied, on dirait que le sang inondant la cuisine l’enfonce dans le sol. C’est un petit arbre gringalet, se tenant bien droit face au bûcheron.

Un couteau épouse le cou de cette femme. Un son se fait entendre, puis un gargouillement. Ploc, ploc, ploc. Ta mère est morte, Eve, tu t’en souviens ? Un peu étrange, écœurant et fascinant à la fois.

« Ma…Man… »

Le monsieur pose un doigt sur ses propres lèvres, il s’approche de toi, couteau à la main, trainant ses pieds, il effectue une danse, je crois, tu ne trouves pas ? Eve, tu le reconnais, n’est-ce pas ? On dirait le nouveau voisin, celui qui t’observait du bas de la rue tous les matins. Ça fait mal, de s’en rappeler. Tu vois ? Tu comprends pourquoi je hais l'Homme ? Il n'est que désolation, pire qu'un monstre, pire que mes mères, pire que tout...La petite ne bouge toujours pas, et lui il continue de s’approcher, tenant la trachée de la belle couverte de rouge sur la table. Il commence à la lécher, ça a l’air bon, vu comment ses iris tremblent dans ses orbites.

« Tu veux goûter, Eve ? »

L’innocente n’a pas répondu, la poupée a juste les lèvres qui tremblent et les larmes qui tombent. L’enfant se pisse juste dessus, c’est un peu normal, tu ne trouves pas lecteur ? Elle a peur, elle est effrayée, elle a mal, mal pour ses parents, mal pour elle-même ; elle va mourir, elle le sent, dans ses tripes, dans ses veines, dans son cœur, et même la pendule accrochée au mur ne peut l’aider.Il a penché la tête de côté, lâchant le couteau pour caresser la joue pulpeuse. Une joue d’enfant, c’est toujours rebondie, ça donne presque envie.

« Dis-moi Eve, tu es jolie. Tu…Ne veux pas jouer avec moi ? »

Son sourire s’étira, t’amenant à chuter dans un gouffre pire que la mort, pire que la torture ; cette nuit allait être ton éternité, Eve, le vol de ton innocence, si belle fleur immaculée…Oh je sais ce que tu as ressenti, à une heure trente-deux minutes et deux secondes du matin, le coucou venait de sonner, je m‘en souviens, je le sais car la sensation se trouve encore au fond de mes tripes. Une fermeture éclaire s’ouvrit et il prit cet étrange bout de chair sortant du zip de son pantalon, attrapant les cheveux de la poupée de l’autre main, finalement il déposa cet appareil sur les lèvres de la fragile, lui murmurant une dernière fois tout en déchirant sa chemise de nuit.

« Dans ce cas…Je vais…Faire en sorte…Que tu joues toute la nuit, Eve…Et personne sauf moi ne t’entendra ! »

Dis-moi, tu te souviens du rêve de cette nuit, Eve ?

[en cours]



Vous



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Dernière édition par Toxic le Jeu 15 Nov - 18:54, édité 19 fois
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On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours Empty
MessageSujet: Re: On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours   On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours EmptyDim 11 Nov - 1:39

+1 Au cas où, et pour prévenir aussi que ma fiche risque de prendre du temps, j'en suis navrée, et je vous prie de m'excuser ^^' Les cours sont l'affaire de tous, donc ce n'est pas une excuse, pourtant je vous la présente, vraiment confuse.

Et aussi, désolée de vous embêter, j'ai aussi une question sordide : j'ai mis ma signature, mais je ne la vois pas, pourtant dans les préférences la case est cochée, est-ce normal ?

Réellement désolée ^^'
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MessageSujet: Re: On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours   On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours EmptyDim 11 Nov - 1:42

Bienvenue parmi nous!
En tout cas merci d'avoir prévenu pas de soucis =)!
Moi je vais être également dans le même cas prochainement donc je peux tout à fait te comprendre!
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MessageSujet: Re: On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours   On ne dit rien, je devine. On murmure, je ne peux vivre. Allez, viens dans mes bras, que son noir te susurre tes mots si doux...{ en cours EmptyDim 11 Nov - 1:56

Merci beaucoup ! Je préviendrais à la suite quand j'aurais terminé ^^
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