Kara, l'Exilée

Kara'Etralia

Identité . ▬ Race: Reine des fées ▬ Métier: Exilée ▬ Clan: Bien mais soigne tout le monde, donc à tendance neutre. ▬ Âge: 1 600 ans

♠Caractère et Physique♠

Ce n'est pas une beauté qu’ont ces humaines ordinaires, un attrait sans charme et sans couleur comme on en voit souvent. C'est une manière de sortir du monde quand elle vous regarde, d’envie irrépressible de vous réchauffer à ce soleil blanc, à cette lumière pale qui émane d'elle, comme si elle donnait le jour plutôt que le recevoir... Il ne vous faut pas plus d'un instant pour comprendre qu'elle est différente. Et cela vous attire. Inévitablement.

Elle n'a pas grand chose d'humaine, il vous suffit d'un instant pour le comprendre. Ses yeux sont l’écume azurée qui naissent dans les paysages paradisiaques que l’on ne voit qu’en rêve. Son regard est rêveur, et pourtant terriblement perçant, comme si elle voyait bien plus loin que vous ne pourriez l'imaginer, là, tout au fond de vous. Ce n'est pas vous qu'elle regarde, mais votre âme. Et aucune armure, aucune illusion ne serait lui cacher la vérité. Au fond de vous, vous le savez, mais cela ne vous effraie pas. Elle ne dégage pas une once de danger ou de menace. Au contraire, son aura est si douce, apaisante. Éternel terre de paix dans toutes ses guerres... Et quand soudainement, elle comprend votre intérêt pour elle, elle vous offre un sourire timide, presque maladroit.
Ça y est, vous êtes sous son charme.

Ses cheveux sont longs comme des rivières coulant sagement jusqu’à ses genoux, leur texture de soie pure semble tissée dans les songes même, à la fois vaporeux et lisse, à tel point qu'on pourrait croire qu'une brise est continuellement en train de les caresser, les faisant doucement flotter autour de son corps gracile, fait de déliées et de courbe légère. Sa peau est faite de nacre et d’opaline, toujours d'un pale parfait, légèrement lumineuse en plein cœur de la nuit. Regarde là se mouvoir, elle semble si petit, si fragile, et pourtant tout pleine d'une confiance sereine...

Des ailes immenses, faites de lumières pures. Rares sont ceux ayant le privilège de les admirer. Voila plus de mille ans qu'elle à décidé de marcher parmi les humains en tant que tel, et même si tout la différencie d'eux, Kara à la certitude d'être aujourd'hui plus proches des vivants que des fées. Pourtant, d'un naturel persévérant, la belle fée insiste. Les années n'ont aucune prises sur elle, pas même les siècles, raison pour laquelle il lui faut parfois des siècles pour apprendre quelque chose de très simple, et parfois un instant pour comprendre le sens de la vie. Sa façon de penser et de percevoir les choses n'ont rien en commun avec les mortels, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle n’émet que rarement un jugement. Nombreux sont ceux qui ont essayé de comprendre l'ancienne reine, au fil des siècles, et pourtant, aucun n'eurent assez d'une vie pour le faire...

Malgré son exile, Kara est toujours la pureté et la douceur même. C'est toujours avec une maladresse d'enfant et la grâce royale qu'elle se déplace. Ses mots sont emplis d'un trop plein de sagesse qu'elle n'arrive que rarement à exprimer correctement, la langue des vivants est tellement remplis de pièges...

♠Capacités♠

Kara, bien qu'exilée, n'est pas une simple fée. Autrefois reine des siennes, elle en a gardé la puissance, même si le titre ne lui appartient plus. Douée d'un très grand pouvoir de soin, Kara peut ramener les morts à la vie, pour peu qu'il reste une étincelle de vie en eux. Elle peut soigner toutes les blessures et tous les poisons, faire repousser les membres sans le moindre mal, et même faire régénérer la peau brûlée. En contre partie, Kara se sent obligé de soigner tout le monde, elle ne fait aucune distinction entre les bonnes et les mauvaises personnes, et dispenses ses soins à tous ceux qui se présente à elle.

Pacifiste de nature, Kara n'a aucun pouvoir offensif. Théoriquement, elle serait bien assez puissante pour cela, mais la violence l'a toujours rebutée. En dernière recourt, elle utilisera ses pouvoir pour créer une sphère de lumière, aveuglant tout le monde, pour avoir le temps de s'enfuir en s'envolant. Naturellement, elle peut changer de taille à l’infini, et peut disparaître en une nuée de petite fée bleues clairs, cependant, si une seule de ses fées est séparé des autres, il devient impossible pour elle de reprendre sa forme réelle, ce qui peut vite devenir gênant, puisqu'elle ne possède plus aucun pouvoir sans.

Elle possède aussi un pouvoir de vision qui lui permet de guider ceux qui s'attirent ses faveurs. Elle voit le futur, le passé, tant et si bien qu'elle se perd souvent de longues heures dans une contemplation dont rien ni personne ne sauraient la sortir. On pourrait presque comparer cela au sommeille, puisque étant un être de magie pure, Kara n'a aucunement besoin de manger, dormir ou boire. Malgré cela, Kara ne se donne jamais le droit d'intervenir directement, quand bien même ce qu'elle voit lui déplaît. Quoi qu'il arrive, c'est toujours indirectement qu'elle agit, guidant les bonnes personnes, au bon endroit, pour éviter le pire, bien souvent...

Être de lumière, Kara est atrocement vulnérable au ténèbres qui, s'ils ne peuvent la tuer, peuvent déformer sa vision des choses et du monde, et la corrompe. Rares sont les fées qui se laissent déchurent, mais Kara sait qu'il en eu, avant elle, aussi prend-t-elle toujours soin de s'éloigner des ténèbres qui dévorent de plus en plus férocement la saint Terre d'Hyrule. Il n'y pour elle qu'un moyen de se purifier en cas de souillure : il lui faut trouver une eau pur baigné par les rayons d'une pleine lune. C'est là le seul remède...

♠Histoire♠

« C'est ainsi, je suis née reine des miennes, faites pour guider et pour voir. Née pour protéger. Le concepts de successions ou de lien du sang est propre aux vivant, il n'en est pas de même pour nous. Je fus créée par la magie la plus pure pour guider les miennes. Personne ne trouva rien à redire à cela, puisque c’était là mon rôle. Il n'y avait pas à se demander s'il existait une autre voie, je n'avais été créée que dans ce but.
Aujourd'hui encore, il m'est difficile d'expliquer dans vos mots pourquoi ce n'est plus le cas. Je crois que je suis la bonne voie, simplement, j'ignorais jusqu’alors qu'elle existait.

Mon ''enfance'' dura les premiers siècles de ma vie. Cependant, l'enfance chez les fées est très différente de celles des mortelles. Je possédais déjà la sagesse nécessaire pour mon rôle, seulement, mes pouvoirs, eux, étaient encore faible, bien trop faible pour que je puisse quitter la source qui m'avait donné la vie. Contrairement aux autres sources des fées, la mienne se trouvait non loin d'un petit village humain, qui chaque jour, venait prier pour se voir offrir ma protection. Il m'a fallut de longue année pour comprendre cette étrange coutume, mais quand cela fut fait, quelque chose d'extraordinaire naquit en moi. Quelque chose qui n'aurait pas dû être là.
La curiosité.

Je fus prise d'une envie irrésistible de connaître les humains, de m'en approcher. Cachée au fin fond de ma source, je me mis à attendre avec impatience (quel étrange sentiment) qu'ils viennent me prier, uniquement pour les observer. Je crois qu'au fond, je voulais leur plaire. Je voulais les rendre heureux, qu'ils sentent que leur prière étaient entendu. Je me mis alors à créer mes premières fées. Contrairement aux autres grandes fées, mes enfants avait une couleur tirant presque sur le bleu dont mes cheveux été parés.
Quand les humains revinrent et virent mes créations, ils furent pris d'une joie contagieuse, qui d'abord me fit peur, puis ensuite me plu.
Ce fut la première fois que je goûtai à ce singulier sentiment. Et l'envie de le sentir de nouveau couler en moi fut ce qui entraîna ma perte.

Je finis par délaisser les miennes. J'oubliai mon rôle de guide, de protectrice, j'oubliai pourquoi j’étais née, tant et si bien, qu'un matin, je quittai ma source pour apparaître en plein cœur du village humains. Je fus bien accueilli, eux, furent heureux d'avoir l'objet de leur prière devant eux, et moi je fus à la fois heureuse et terrifiée de les voir de si près. Ils me proposèrent de rester avec eux, ce que je fis, n'écoutant plus que mes ''envies'' et non ma raison. J'avais tort d'agir ainsi, je le savais, mais je m'en fichais. Alors je suis restée. La notion de temps est quelque chose de très compliqué pour quelqu'un sur qui il n'a aucune prise. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là-bas, auprès des humains, mais leur village finit par n'être plus que des ruines, et le présence un souvenir, au fond de moi. Cependant, quelque chose avait changé pendant tout ce temps auprès de humain: Ma gamme d'émotions, tout particulièrement, avait évolué d'une façon impressionnante.
J'ai d'ailleurs goûté à la culpabilité, en repensant aux miennes.

Coupable. Je l’étais. J'avais abandonnée mes fées pour mon propre plaisir. Prise d'une peur sans nom, j'ai couru (ayant oublié comment voler, depuis tout ce temps sans le faire), pour retourner à ma source. Source qui d'ailleurs n’était plus la mienne, mais celle d'une autre reine. J'avais tout simplement été remplacé. Normal, n'est-ce pas? Sans que je m'en rende compte, deux siècle s’étaient écoulés depuis mon départ, et une autre reine été née pour assumer le rôle que j'avais laissé à l'abandon.
Ne pouvant plus remplir mon devoir, ni reprendre ma place, je fus exilée par la nouvelle reine. Il n'y avait rien de personnel dans son geste, à vrai dire, je le comprenais. Mon nom fut bannie, mon rôle dans l'histoire de fées oublié. On m’effaça, tout simplement. Je devins simplement Kara, l'Exilée.

La tristesse fut dur à comprendre, mais mon aura s'en retrouva ternis, ce qui me permis de trouver une place parmi les humains sans éveiller les soupçons... Pendant un temps.
Je n'avais jamais connu qu'un village aimant remplis d'êtres doux à mon égare. Ce qui ne fut pas le cas, la seconde fois. Quand ils comprirent ce que j’étais et le pouvoir qui était en moi, ils décidèrent de m'utiliser pour gagner beaucoup, beaucoup d'argent. J'ignorais, en ce temps, à quel point les être fait de chairs étaient prêt à tout pour guérir, même à payer des fortunes matérielles. Je ne comprenais certes pas grand chose à l'argent, mais je lu beaucoup de détresse dans les âmes de ceux qui virent me voir, même après les avoir soignés, et cela me déplut. Je décidai alors de partir ailleurs, mais ''ils'' réussirent à capturer une partie de moi. Qu'ils enfermèrent, avant de faire de même avec toutes les autres, une à une, jusqu'à ce que fuir devienne impossible...
De tout ce que j'ai vécu au fil des siècles, rien ne fut pire que cette longue captivités.

Sous cette forme, mes pouvoirs n’étaient rien, mais cela leur suffit. Je passai alors de main en main, de génération en génération, enfermées dans différentes fioles, boites et autres flacons. Parfois, un humain meilleur que les autres, décidait de me libérer, mais sans toutes les parties de moi, il m’était impossible de revenir. L'attente fut longue. Patiemment, je me mis à espérer, m’endormant tout au fond du lac Hylia, ce qui me permis de comprendre un peu mieux le concept de temps.

C'est une enfant, au bout d'un millénaire, qui libéra la dernière partie de moi, qui voleta jusqu'à l'étendue d'eau, qui avait grandement changé, alors que pendant mon sommeille, je m’étais mise à regarder vers le passée, regrettant l'époque de mon petit village sans me soucier de l'avenir. Enfin libre de reprendre ma véritable forme, j'en remerciai l'enfant d'une bénédiction, puis partie à la découverte du monde qui avait bien changé, en mille ans.
J'avais quitté un monde en paix, je le retrouvais envahis par les ténèbres. Que s'était-il donc passé? »

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